Les principes du Maraîchage sol vivant que j'applique sur la ferme :
Travailler le sol le moins possible
Les vers de terre grâce à leurs galeries, les différentes cultures et les engrais verts grâce à leurs racines plus ou moins profondes, plus ou moins étendues en fonction de leur type sont autant d’éléments qui vont permettre d’aérer et de structurer le sol. On limite au maximum les perturbations du sol qui pourraient réduire sa fertilité.
Le travail du sol, a un effet contraire à celui recherché. Il a un effet tassant alors qu’on cherche à avoir un sol aéré et riche en matière organique.
Nourrir le sol
Grâce à des apports de matière organique (fumier de cheval, compost de déchets verts, tonte de pelouse, broyat, paillage…) on va nourrir et régénérer la vie du sol. Ces éléments sont des ressources que l'on peut trouver localement. C'est ce que j'essaye de faire au maximum pour rester dans le local et l'entraide entre agriculteurs. Les déchets de l'un peuvent être des ressources pour l'autre.
Le maraîchage sol vivant offre le gîte et le couvert à la vie du sol.
Couvrir le sol en permanence
Grâce aux cultures en place, à des engrais verts, à du paillage organique (foin, paille, broyat...), le sol n’est jamais laissé à nu.
Cette couverture permet :
- d’éviter que les herbes indésirables ne prennent le dessus sur les cultures en limitant leur accès à la lumière
- de limiter les besoins en eau en limitant l’évaporation
- de protéger le sol de la pluie qui pourrait le tasser
- de multiplier la présence de microfaune dont font partie les vers de terre



